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5 décembre 2007

Rigueur et transparence 


Le monde est petit.
Jean Charest est premier ministre du Québec.

Robert Charest [qui trimballe par ailleurs des enveloppes brunes remise par Karlheinz Schreiber] a aussi travaillé à la Société immobilière du Canada où, selon Radio-Canada, «Il se présentait au bureau toutes les deux semaines, pour cinq minutes pour venir chercher son chèque.»

Robert Charest était arrivé à la SIC à l'époque où Michel Couillard en était le vice-président.

M. Couillard, qui avait été congédié de la SIC en décembre 1999, avait plaidé coupable à des accusations d'abus de confiance en décembre 2001. M. Couillard, décrit par plusieurs vétérans conservateurs comme «un ami de Robert Charest», avait été suspendu puis congédié de la SIC dans le cadre d'une enquête de la GRC sur l'administration de l'ancienne base militaire de Saint-Hubert.

Le premier ministre Jean Charest [dit] ne pas se souvenir que M. Couillard ait contribué à sa campagne de 1993, mais plusieurs membres de sa garde rapprochée à l'époque ont reconnu que M. Couillard était un acteur important pour le PC Fund au Québec sous Brian Mulroney. M. Couillard par la suite avait beaucoup travaillé au financement de la campagne Charest en 1993.

On retrouve aujourd'hui M. Couillard à la tête de Busac, le promoteur immobilier associé à l'Université du Québec à Montréal dans la coûteuse aventure de l'îlot Voyageur - un contrat extrêmement favorable à Busac, a-t-on constaté.

Busac fait aussi partie des firmes qui se sont montrées intéressées aux partenariats public-privé lancés par Québec - pour la réalisation de la salle de l'Orchestre symphonique de Montréal par exemple, en janvier dernier.
Tout cela dans l'article de Denis Lesard publié ce matin dans La Presse.


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